Le minimalisme est parfois mal compris, et l’on peut entendre de nombreuses idées fausses à son sujet. Pourtant adopter une vie plus minimaliste m’a apporté beaucoup de valeur et de leçons importantes au fil des ans.
Cela m’a aidé à me construire une vie plus en accord avec moi et ma famille. C’est pour cela que je souhaite aujourd’hui partager cela avec vous. Voici 9 vérités sur le minimalisme.
LES AVANTAGES DU MINIMALISME
Le minimalisme a eu un réel impact sur ma vie au cours de ces dernières années. Et j’ai beaucoup appris en cours de route !
J’ai trouvé plus de temps pour ce qui compte moi. Une maison plus facile à entretenir, de meilleures habitudes pour prendre soin de moi, et je dépense également mon argent plus judicieusement. J’ai également appris à être plus satisfait de ce que j’ai.
En plus de tous ces avantages, je voulais vous offrir une perspective plus personnelle et vous partager certaines des leçons que j’ai apprises du minimalisme. Mon propre parcours minimaliste n’a pas été toujours un chemin facile.
C’est pourquoi, je ne voudrais pas donner l’impression que le minimalisme est la réponse à tous les problèmes, comme une baguette magique pour faire disparaître vos problèmes.
Cependant, je me dit que partager les vérités que j’ai apprises sur le minimalisme vous serait certainement utile, si vous aussi vous voulez vous lancer dans l’aventure.
9 VERITES SUR LE MINIMALISME
1. Le minimalisme n’est pas pour tout le monde
Je crois sincèrement que tout le monde peut bénéficier des avantages du minimalisme. Nous pourrions ainsi tous avoir plus de temps, d’espace et de liberté pour faire les choses qui ont de l’importance pour nous.
Je crois également qu’en sortant d’une vie d’excès et de course permanente (cqfd : rate-race), vous apportera énormément d’avantages physiques, émotionnels et psychologiques.
Cependant, il faut aussi reconnaitre que tout le monde n’est pas en mesure de donner la priorité au vrai changement. Lorsque nous devons faire face à des soucis d’argent, de santé, de famille ou encore le travail, n’avons tout simplement pas le courage de nous attaquer à quelque chose d’autre.
Bien que je crois que tout le monde peut construire une vie meilleure grâce au minimalisme, je pense qu’il faut avoir le bon état d’esprit pour être ouverts au changement.
Si vous traversez une période difficile, que votre cœur et votre esprit ne sont pas réceptifs à de nouvelles choses ou que vous avez des priorités différentes, il n’y a ici aucune d’obligation.
Revenez simplement au minimalisme lorsque vous serez prêt.
2. Le minimalisme ne concerne pas que votre déco
Je vois parfois des messages de personnes qui ne comprennent pas comment il est possible de vivre dans une maison avec des murs nus et sans couleur. Mais ma maison est loin d’être nue et sans couleur…
Le message que j’essaie de partager est que le minimalisme n’est pas une histoire de déco.
Alors pourquoi cette idée reçue ?
Le désencombrement est sans doute le premier pas et le plus évident, par lequel les gens commencent leur voyage minimaliste. Mais ce n’est qu’une petite partie de ce qu’est le minimalisme.
Ma maison est claire, bien rangée mais pas parfaite. J’ai certainement trop de tasses dans mon placard de cuisine, et mes enfants pourraient encore se débarrasser de quelques jouets avec lesquels ils ne jouent plus.
Pourtant, les choses dans notre maison ne sont pas représentatives de la façon dont nous sommes minimalistes. Et cela ne me dérange pas que votre décoration intérieure soit coloré, ou remplis de plantes d’intérieur.
Le minimalisme c’est choisir avec quoi remplir votre vie, pas seulement votre maison.
3. Le minimalisme est une question de choix
La raison pour laquelle je me suis tourné vers le minimalisme est parce que je voulais vivre pleinement.
Je voulais plus de temps, plus, plus de facilité, plus d’espace, plus de bonheur, plus d’épanouissement, plus de paix intérieure. J’ai trouvé cela, non seulement en ayant moins à penser, mais surtout en étant intentionnel.
J’ai fait des choix déterminés, délibérés et conscients sur ce que je voulais de la vie. J’ai également décidé ce que je voulais garder, et ce que je ne voulais plus.
Il ne s’agissait pas de réduire ma vie au strict minimum. Mais plutôt de me sensibiliser au genre de vie que je voulais construire pour moi et ma famille. J’en avais marre de vivre avec le statu quo, alors j’ai entrepris de faire des changements intentionnels pour créer une vie meilleure.
4. Le minimalisme exige du courage
Je ne m’en étais pas rendu compte au départ, mais le minimalisme demande du courage. Non seulement vous devrez peut-être prendre des décisions et faire des changements difficiles, mais vous irez également à contre-courant de notre société actuelle.
Cela ne vous a certainement pas échappé : nous sommes constamment bombardés de publicités qui nous vantes les biens-faits d’avoir toujours plus grand, plus puissant, ou plus rapide !
Alors, il est assez « incompréhensible » de chercher activement le moins. Vos amis et votre famille, penseront peut être que c’est assez bizarre, et que cette expérience minimaliste prendra certainement bientôt fin.
Mais restez fidèle à vos objectifs. Faites don de la moitié de votre garde-robe, revendez certains jouets inutiles de vos enfants, limités les crédits à la consommation ou diminuez les virées shopping inutiles.
Je suis resté fidèle à mes objectifs pour simplifier ma vie parce que je savais que le gain à long terme en valait la peine.
5. Le minimalisme ne peut pas être forcé
Même si je savais ce que je voulais réaliser et que, pour moi, le minimalisme était un outil pour m’aider, j’ai également appris à ne jamais imposer mes objectifs minimalistes aux autres.
J’adorerais que ma compagne se joigne à moi, afin de mettre nos efforts en communs pour une vie plus minimaliste. Mais elle n’en ressent tout simplement pas le besoin.
Finalement, nous avons convenu d’une approche distincte. Je désencombre mes affaires et les choses de la vie qui sont dans mon domaine ou qui m’affectent personnellement. Et je laisses ses affaires tranquilles.
Si j’essayais de désencombrer ses affaires sans son accord, cela serai contre-productif en amenant des tensions et de la charge mentale supplémentaire.
Le minimalisme est un choix personnel et nécessite un cœur et un esprit prêts comme nous l’avons vu précédemment. Aucun de ces choix ne peut être forcé.
6. Le minimalisme exige plus d’autoréflexion que d’action
Le minimalisme nécessite bien sûr de l’action. Cela prends la forme d’un désencombrement de vos affaires ! Cependant, j’ai été surpris par le temps et l’énergie que j’ai consacrés à l’auto réflexion plutôt qu’au désencombrement de choses purement physiques.
Le désencombrement est un excellent moyen de se débarrasser des choses superflues pour rendre nos maisons plus agréables et faciles à entretenir. Mais, le minimalisme est bien plus qu’un simple désencombrement.
Rappelez-vous, nous avons dit que le minimalisme est également une question d’intention. Eh bien, comprendre votre intention (connaître vos choix, prendre des décisions et les actions que vous entreprenez en conséquence) ne nous vient pas d’une simple illumination.
Cela nécessite du temps, des efforts, des conversations profondes avec notre moi intérieur. Le minimalisme consiste à se demander pourquoi vous voulez avoir X, acheter Y, et faire Z. Que voulez-vous de la vie ?
Le minimalisme ne consiste pas seulement à se débarrasser de choses. Comme nous l’avons déjà dit, au fond il ne s’agit même pas vraiment de vos affaires.
7. Le minimalisme au cœur chaleureux
Certains détracteurs du minimalisme le dépeignent comme froid, austère, vide, terne… En fait, je pense que c’est tout le contraire.
Si javais continuer à vivre une vie sans rien changer, avec des semaines bien remplies entre le travail, les enfants, la maison… je sais qu’à l’intérieur, je me sentirais vide, froid et ennuyeux.
Mais je voulais croire que j’avais plus à donner. Plus à m’offrir, et plus à offrir à ma famille.
J’ai donc choisi le minimalisme pour apporter de la chaleur, de l’amour, de l’énergie, et du bonheur dans notre vie.
Je cherchais un moyen de devenir la meilleure version de moi même. Je voulais être plus présent, calme, enthousiaste et pleine de vie.
Le minimalisme m’a aidé à comprendre ce qui aspire mon énergie, gaspille mon temps, et encombre mon esprit. C’est un choix de vie qui enseigne l’importance de la joie, de la gratitude, et de la simplicité dans un monde qui n’offre plus ces choses. A moins que nous ne les recherchions intentionnellement pour nous-mêmes.
8. Le minimalisme n’est pas facile
Il suffit de jeter quelques affaires, de peindre vos murs en blanc, d’acheter une plante ou deux, de porter la même tenue jour après jour, et vous serez minimaliste avant la fin de la journée… Ou pas.
Voici un autre secret que j’ai découvert : Le minimalisme n’est pas si facile !
Il est difficile de réfléchir à la vie, de savoir ce que vous en attendez et comment vous y prendre. C’est encore plus difficile si vous avez un travail, une famille et des factures à payer qui ne vous permettent pas d’appuyer sur le bouton-pause pour prendre un peu de recule et vous poser.
Lorsque nous commençons à réfléchir à nos choix de vie, aux choses qui s’accumulent dans nos maisons, aux choses que nous aimerions pouvoir changer, cela nous paraît tout à coup difficile, effrayant, voir insurmontable.
Alors non, le minimalisme n’est pas facile. L’astuce consiste à faire de petits changements de manière intentionnelle et à regarder l’élan grandir au fil du temps.
9. Le minimalisme est une question de valeurs
Il s’agit d’aller à l’encontre de la norme, d’être déterminé et intentionnel au sujet de votre vie et des choix que vous faites. Il s’agit d’avoir le courage de faire les choses différemment, de vous aimer et d’aimer ceux qui vous entourent pour trouver un moyen d’honorer ce qui est le plus important.
C’est là que réside l’une des plus grandes vérités du minimalisme.
Le minimalisme concerne vos valeurs. Il s’agit de définir vos priorités dans la vie et ce qui est le plus important pour vous. Faites de la place pour ce qui compte en vous débarrassant de tout ce qui ne compte pas.
Et comment savez-vous ce qui compte ?
Pensez à ce qui comptera dans 5 ou 10 ans. Pas seulement demain ou le mois prochain :
- Où voulez-vous être ?
- que voulez-vous avoir accompli ?
- avec qui voulez-vous passer ce temps ?
- que voulez-vous faire avec eux ?
- Comment votre boussole morale intérieure affecte-t-elle vos choix ?
- Qu’est-ce qui est important ou ce qui est le plus urgent, et comment faites-vous la distinction entre les deux ?
- Que dit votre emploi du temps de vos priorités ?
Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont vos valeurs affectent vos choix de vie.
PRET A COMMENCER AVEC LE MINIMALISME ?
Ce ne sont que 9 vérités que j’ai apprises sur le minimalisme. Mais je suis sûr qu’il y en a beaucoup d’autres ! Si vous êtes curieux et prêt(e) à explorer le minimalisme par vous-même, voici quelques idées pour vous aider à démarrer.
1. Obtenez le guide du désencombrement
Le désencombrement est une bonne première étape. Débarrassez-vous d’une partie de ce qui encombre votre maison pour regagner de l’espace, du temps et de la sérénité dans votre esprit.
Le guide du désencombrement chez soi
2. Notez vos pensées
Comme nous l’avons vu, nous devons parfois simplement nous asseoir et réfléchir plutôt qu’agir. Je vous invite donc à réfléchir à vos réponses en notant tout cela par exemple dans un journal Personnel ou de Gratitude.
La plupart d’entre nous ont besoin de motivation et d’une bonne raison pour faire quelque chose. Ce questionnement pourraient vous aider à clarifier votre « pourquoi ». Cela rendra votre « quoi » et « comment » beaucoup plus facile.
Accompagnement : Journal de gratitude
3. Entraînez-vous à lâcher prise
Se débarrasser des choses semble difficile dans un monde où nous sommes encouragés à en avoir toujours plus.
Lâcher prise permet de plus facilement créer de l’espace dans notre maison, notre planning et notre esprit. Savoir lâchez les choses qui vous retiennent et vous gênent. Puis, remplissez cet espace avec des choses qui vous élèvent et apportent de la joie, de la paix, de la force et de la positivité.
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