5 méthodes pour apprendre à gérer l’echec

Comment apprendre à gérer l’échec ?

Un échec est toujours quelque chose de difficile à vivre. Et gérer l’échec devient parfois insurmontable, à tel point qu’il met arrivé de préférer tout abandonner !

Vous connaissez certainement cette sensation vous aussi, de vous être investi totalement dans une action et de n’en tirer aucun résultat. C’est très dur à supporter. Et si vous êtes en plus quelqu’un d’extrêmement impatient comme moi, ces situations deviennent vite insoutenables.

L’échec représente uniquement une tentative infructueuse qui offre la possibilité d’apprendre de nos erreurs, et de recommencer autrement.

Se lancer dans un projet et ne pas réussir, se dire que d’autres échecs viendront après celui-ci n’a rien d’encourageant en soi. Et c’est une foule de réactions et d’émotions qui vont essayer de prendre le dessus sur votre détermination.

Passant par la déception, le découragement ou parfois même jusqu’à la colère.

Mais le véritable échec surviendra si vous en restez à ces réactions. Ce type d’émotions dressent constamment devant vous toutes sortes de barrières, qui vous empêcheront d’agir et de vous projeter. Elles seront souvent accompagnées de pensées toujours dévalorisantes et négatives envers vous même !

Vous ne devez absolument pas vous laisser emporter par ce flot d’émotions, qui vous pousseront à terme au découragement total et à l’abandon. Car c’est là que survient le seul et véritable échec.

Un échec ponctuel dans un projet ou une tentative est quelque chose de tout à fait normal. Mais si vous choisissez de tout abandonner, de ne plus agir, et de baisser les bras, vous pourrez alors considérer ceci comme un véritable échec.

C’est pourquoi j’ai voulu rassembler dans cet article, 5 méthodes qui sont essentielles pour apprendre à mieux gérer l’échec, et réussir à atteindre vos objectifs futurs.

I) Savoir prendre vos distances face à l’échec

J’ai mis pas mal de temps à comprendre ce que je vais vous expliquer à présent. Mais je pense que ce premier point vous sera essentiel pour apprendre à mieux gérer vos prochains échecs. Cela consiste à changer profondément votre vision même de l’échec.

Il vous faut à présent considérer vos échecs simplement comme des tentatives infructueuses.

Vous avez essayé d’une certaine façon, et ça n’a pas marché. D’accord. Mais il ne doit y avoir ici aucun jugement, aucune pensée dévalorisante envers vous-même ou cette action, même si celle-ci a échoué. Et le plus important, cela doit vous laisser l’envie de faire de nouvelles tentatives, d’essayer une nouvelle façon de faire.

Prenez ce recul nécessaire pour réussir à mieux gérer l’échec. Détachez-vous de ces émotions négatives, et efforcez-vous d’apprendre de vos erreurs. Il s’agit ici de tirer une leçon de chacun de vos échecs pour essayer de nouveau.

Les échecs ont une utilité que peut de personnes voient : ils nous montrent pas à pas la bonne voie à suivre.

nicolas - envraigentleman.fr

II) Votre échelle de valeurs

Nous avons tous nos propres réactions et attitudes face à l’échec. Et ces réactions peuvent varier selon le domaine, et la situation rencontrée.

Quelles sont vos réactions et votre attitude devant un échec ?

La réaction instantanée que j’avais lorsque je subissais un échec, c’était une profonde dévaluation de moi. Mon manque de confiance venait amplifier cette sensation de mal-être, et je perdais à chaque fois un peu plus l’envie et la force de me relever.  L’échec vient malheureusement alimenter cette idée que vous êtes incapable de faire les choses différemment. Et si en amont, un travail sur votre confiance et l’estime de soi n’est pas fait, il y a de fortes chances que votre échelle de valeurs diminue encore un peu plus. Ces échecs vous poussent alors un peu plus vers une vision négative de vous même, comme je l’ai moi-même vécu.

Il vous faut donc prendre conscience et travailleur sur votre propre échelle de valeurs. Celle-ci détermine votre confiance en vous et votre capacité à vous relever face à la difficulté. Cette valeur constitue la motivation qui influencera tous vos comportements, et vos choix devant l’échec. Chacun possède sa propre échelle de valeurs au départ qui lui est propre. Et nous avons donc tous une façon différente de réagir et de gérer l’échec.

Alors pour être fier de vous, de vos compétences, de vos réalisations, mais également de vos échecs, vous devrez également accepter vos limites. Puis une fois seulement cette étape atteinte, vous serez en mesure de revoir votre valeur sur vous même.

Vous réaliserez tout d’abord que vous ne pouvez pas tout contrôler dans votre vie. Ce sont là vos limites. Mais également que rien n’est jamais figé puisque vous avez la capacité d’apprendre, de comprendre, et d’améliorer vos compétences pour dépasser vos échecs, comme tout le monde.

Votre nouvelle échelle de valeurs : Vous avez en vous la capacité de recommencer différemment, en ne reproduisant pas les erreurs que vous avez commises dans le passé.

Nicolas - envraigentleman.fr

III) Choisir une nouvelle stratégie

Plutôt que de s’énerver devant vos tentatives échouées, ou bien de baisser les bras, vous pouvez décider de rester calme et d’analyser ce qui n’a pas fonctionné. Rien ne sert de partir dans un dialogue interne négatif. Il faut voir le positif de cette situation pour parvenir à mieux gérer l’échec.

La clé pour mieux gérer l’échec est donc de s’adapter en permanence. Ne restez pas totalement hermétique et immobile à votre environnement. Après avoir pris du recul sur la situation, et compris qu’il m’était toujours possible de recommencer, je m’efforce le plus possible de comprendre les raisons de mes échecs.

Et si mon stress et mes émotions sont trop forts pour réussir à réfléchir de façon posée, je cherche en premier à apaiser cette angoisse en moi.

Dans ce cas, prenez un peu de temps afin de vous donner la possibilité de sortir de cet environnement dans lequel vous avez connu un échec. Profitez-en pour faire quelques séances sport, de méditation, ou bien sortir en ville juste une après-midi pour boire un café.

Puis, revenez vers cet échec avec un regard nouveau, en vous posant ces questions :

Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? À quel moment ça n’a  pas marché ?

Ces questions doivent servir avant tout à vous adapter, et à adapter votre nouvelle stratégie.

Quelles sont les différentes stratégies qui s’offrent à vous ?

  •  S’affirmer

En cherchant à s’affirmer, on a bien plus de force pour prendre des d’initiatives. Tout ne se fera pas du jour au lendemain. Mais pour ne pas reculer devant le premier obstacle, l’affirmation me semble un point essentiel. Et c’est en faisant preuve de charisme, et en vous affirmant dans vos choix que vous parviendrez à atteindre les objectifs et buts que vous vous êtes fixés.

  • Choisissez des objectifs clairs

Il est indispensable de savoir dans quelle(s) direction(s) vous souhaitez aller. Que ce soit professionnel, personnel, il faut déterminer un cap. Mais ne cherchez pas à mettre la barre trop haute. Restez dans le domaine du raisonnable, afin de ne pas rencontrer de trop gros échecs dès le départ.

  • Apprenez à gérer vos émotions

Le stress, les angoisses, et toutes ces émotions peuvent vous paralyser totalement devant un échec. Je travaille énormément sur ce point, afin d’apprendre à mieux me connaître, et mieux connaître mes propres limites.

Je ne pense pas que l’on peut faire disparaître totalement ce stress. Mais il est parfois utile s’il est maîtrisé, et cohérent.

Apprendre à gérer vos émotions vous donnera la possibilité d‘analyser plus facilement, et efficacement ce qui n’a pas fonctionné.

Nicolas - envraigentleman.fr

V) En parler

Cette solution est bien souvent plus compliquée qu’elle n’y paraît, mais c’est un levier indispensable pour réussir à gérer l’échec. Savoir parler de ses échecs c’est avant tout reconnaître ses propres faiblesses, mais également oser les dévoiler à quelqu’un d’autre.

Le plus important dans cette étape est de choisir avec attention la personne qui saura, et qui pourra vous écouter sans porter de jugements. Car parler de ses échecs est indispensable pour réussir à les surmonter.

Le deuxième avantage de cette solution est de vous apporter un regard nouveau. Là où vous avez échoué, reste peut-être un mystère pour vous. Ou vous n’arrivez tout simplement pas à voir ce qui ne va pas. Et bien votre interlocuteur aura peut-être une analyse de la situation complètement différente de vous. Et son point de vue vous éclairera d’un seul coup, en vous faisant voir cet échec sous un angle totalement nouveau.

Enfin, le troisième point est l’encouragement. Encore une fois, la personne qui sera à votre écoute n’aura pas un rôle facile à jouer, puisqu’elle devra trouver les mots justes qui vous feront réagir. C’est pourquoi je vous conseillerai d’aller directement vers des personnes très proches de vous. Des personnes qui comprennent votre fonctionnement et qui peuvent vous tirer vers le haut.

Au contraire, il est tout aussi important que vous évitiez tout autant toutes personnes qui seraient là pour vous démotiver. C’est ce que l’on appelle des personnes toxiques.

VI) lire des citations inspirantes

Une des méthodes qui m’a le plus aidé lorsque j’ai commencé à travailler sur mon mal-être, c’était un livre de philosophie contenant des citations. En quelques mots, elles me rappellent le bon chemin et la bonne attitude, ainsi que mes intentions et mes inspirations les plus profondes.

Nous n’avons pas la toujours la même sensibilité face une citation, mais celles-ci doivent avant tout parvenir à toucher une émotion en vous pour fonctionner et vous aider à gérer l’échec.

Et si cette citation parvient à faire sens en vous, et qu’elle vous aide dans votre questionnement, attrapez vite mon smartphone ou un petit carnet pur l’y noter.

Comme cela, vous pourrez la retrouver simplement, et la relire par la suite. Noter des citations m’aide beaucoup à garder de la motivation, et à me booster lorsque je connais des moments de doutes.

Et n’hésitez pas à les relire régulièrement après chaque échec ou déconvenue.

Vous pouvez consulter ici 30 Citations positives et inspirantes que j’ai choisies et regroupées. Si comme je le disais plus haut, ces citations font sens pour moi, certaines peuvent également trouver leur place dans votre liste !

Vous serez certainement d’accord avec moi pour dire que la patience n’a plus vraiment sa place dans notre société actuelle.

Aujourd’hui, tout doit aller vite ! Attendre 1 heure ou 1 jour pour recevoir une réponse à un message ? Vous plaisantez ! Trop long… Nous avons pris la (mauvaise) habitude de faire les choses rapidement. Et d’obtenir les choses encore plus rapidement….

Évidemment, ce n’est pas entièrement de notre faute. Nous nous adaptons à l’air du temps. La technologie aidant, nous prenons de moins en moins le temps de réfléchir, de prendre du recul sur les événements. L’attente en devient alors de plus en plus insupportable pour quoi que ce soit.

Tenez par exemple, combien d’entre vous prendront le temps d’aller jusqu’au bout de cet article ?

Mais je ne vais pas vous jouer le couplet du vieux bourru qui vous dira que c’était mieux avant. D’autant que je suis moi même bien loin d’exceller dans le domaine de la patience… Mais j’y travaille. Même s’ il me reste encore du chemin je vous l’accorde.

VII) La patience

Alors entendons-nous déjà sur le terme en lui même. Être patient, ce n’est pas rester les bras ballant à attendre que les choses vous tombent dans le bec. Et ce n’est certainement pas ici que vous lirez ce genre de conseils de toutes façons.

Au contraire, la patience est une prise de conscience de ce qui est. Et c’est une pleine conscience de ce qui sera.

La patience c’est également accepter le rythme naturel des événements. Accepter de ne pas avoir la main sur les choses que l’on traverse. Elle nous apprend donc à nous questionner sur le chemin que l’on a pris.

Finalement, la patience est une sorte de boussole intérieure qui nous guide lorsque nous doutons. Elle nous indique quand c’est le moment d’attendre pour nous éviter de futurs regrets.

 

VIII) Acceptez l’échec

On sera tous d’accord sur un point : vivre un échec est loin d’être une partie de plaisir. 

Et lorsque ce n’est pas un, mais plusieurs échecs qui s’invitent dans votre quotidien c’est toutes vos certitudes qui sont remises en question ! Il arrive même que cela en devienne insurmontable. A tel point que vous préférez tout abandonner.

Et je peux vous comprendre. S’investir à 100 % dans une action et n’en tirer aucun résultat… Aïe ! C’est dur. Ajoutez à cela une pincée d’impatience et vous avez là tous les ingrédients pour vous pousser à baisser les bras et tout jeter par dessus bord !

Seulement voilà… Un échec ne veut pas dire la fin d’une expérience.

Et la patience sera là pour vous le rappeler. Votre échec représente une tentative. Infructueuse je vous l’accorde. Mais qui a tout de même quelque chose à vous offrir : apprendre de votre erreur pour recommencer différemment.

C’est en faisant preuve de patience face à l’échec que vous arriverez à vos fins. Et une fois ce flot d’émotions négatives surmontées, vous pourrez alors retrouver votre détermination déchue.

Finalement le seul véritable échec face à une telle situation serait d’en rester à ces émotions de colère. Ce type d’émotions dresse constamment devant vous un mur infranchissable qui vous empêche d’agir.

Vous devez donc développer votre patience et accepter que le chemin vers votre réussite prendra du temps. Le temps de vous tromper. Le temps de faire des erreurs et d’apprendre de vos erreurs.

IX) Entre persévérance et obstination ?

 Maintenant je vais vous poser une question : savez vous lorsque votre persévérance devient de l’obstination ? 

C’est une excellente question vous ne trouvez pas ? Seulement la réponse est loin d’être simple… Cela en ferait finalement un excellent exposé philosophique je trouve.

Si la cause est bonne c’est de la persévérance, si la cause est mauvaise c’est de l’obstination

Laurent Sterne

Pour Laurent Sterne, il s’agit simplement de savoir si la cause est bonne ou mauvaise.

Loin de moi l’idée de contredire notre ami Laurent, mais je pense pour ma part que c’est un peu plus compliqué que cela. Pour être persévérant, il faut sans aucun doute faire preuve de patience.

Mais si quelqu’un s’obstine dans une direction avec fierté et courage, elle donnera certainement l’image d’une personne persévérante. Et vous en serez sans aucun doute admiratif. Pourtant, d’autres poursuivront leur but sans relâche mais se demanderont constamment s’ il s’agit là d’obstination.

Votre patience sera alors un des indicateurs sur la nature de votre quête. En vous donnant le temps nécessaire d’explorer les possibles, vous augmenterez vos chances de distinguer le bon chemin du mauvais. La persévérance, c’est la qualité ou l’action de quelqu’un qui demeure ferme et résolu dans une décision, une action entreprise. Il démontre de la constance, et de la ténacité.

Si vous poursuivez un but depuis un certain temps et que vous vous demandez si c’est de l’obstination, prenez le temps de voir si le bilan est positif ou négatif pour vous.

X) Savoir prendre du recul

La patience est sans aucun doute la meilleure méthode pour vous aider à prendre du recul sur une situation. Vous aurez ainsi l’occasion de faire une petite introspection afin de vous remettre en question.

Il est important d’après moi de vous essayer à cet exercice de remise en question. Bien sûr cela soulèvera en vous des questionnements. Mais vous pourrez également y trouver certaines réponses.

Nous passons notre temps à courir après le temps. On finit alors par se sentir submergé. Sans jamais avoir le temps de s’arrêter, d’observer, et de se questionner. On ne prend plus le temps de réfléchir à nos actes, et il devient impossible de prendre du recul !

Il n’y a plus de place pour la patience. Nous passons notre temps à répondre aux sollicitations et aux attentes de tout le monde.

Pourtant, pour faire les bons choix, et surtout faire des choix qui vous ressemble il me semble absolument primordial de faire preuve de patience. Si on ne dit jamais que la précipitation est mère de sagesse, c’est qu’il y a une raison vous ne pensez pas ?

XI) La méditation, l’art de développer votre patience

Développer sa patience est loin d’être facile. Mais cela reste possible. Et l’habitude vous y aidera !

Nous avons malheureusement pris de bien mauvaises habitudes. Afin d’aller toujours plus vite, certains principes sages sont ainsi passés à la trappe. Les marges d’attente et de pauses nécessaires pour réfléchir ? Pas le temps !

Alors reprenez de bonnes habitudes vous amenant à faire preuve de plus de patience. Et la méditation est une excellente façon de réapprendre à prendre son temps.

Il existe pour cela différentes formes de méditations. Par exemple, lorsque vous marchez pour vous rendre quelque part, ralentissez le rythme de vos pas pendant deux ou trois minutes. Cela s’appelle une marche méditative. Elle vous apprend doucement à faire preuve de plus de patience.

La respiration est également un moyen extraordinaire pour travailler votre patience.

Prenez un moment pour respirer. Il est préférable pour cela de fermer les yeux et d’essayer de ne penser à rien. Concentrez vous seulement sur cet air qui entre et ressort de vos poumons. Un exercice qui demande de la concentration ainsi que de la patience.

Conclusion :

Notre époque n’a plus qu’un mot à la bouche : la vitesse. Tout ce qui prends trop de temps doit être accéléré ou ne doit pas être.

Nous sommes devenus les ennemis de la lenteur. Mais il y a un revers à la médaille. Nous perdons de vue le fait que les choses les plus importantes de la vie prennent toujours du temps. La différence entre une bonne ou une mauvaise décision ? La patience. La différence entre une bonne ou une mauvaise action ? La patience.

J’ai envie de terminer cet article avec un petit paradoxe qui vous donnera à réfléchir les amis : Vous devrez également faire preuve de patience pour développer votre patience.

Et oui ! Vous n’y parviendrez pas du jour au lendemain. Cela suppose du temps et des efforts. Mais il s’agit cependant d’un travail qui sera enrichissant sans aucun doute dans votre vie.

Vos erreurs et échecs sont pour moi aussi importants. Pourquoi ? Parce qu’ils vous apprennent que vous pouvez vous relever. Que les échecs ne sont pas une finalité, mais bien une source d’apprentissage pour pouvoir faire différemment la prochaine fois.

Si nos échecs sont une source d’apprentissage, ils viendront également renforcer notre confiance en soi. Et lorsque vous serez parvenu à retrouver confiance, vous ne verrez plus jamais les obstacles et les échecs de la même façon.

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Viou
2 mois il y a

Merci pour ce partage, ces enseignements. Merci.